Une année à ses pieds – Ayamé
Cette séance, si je devais en retenir les deux temps les plus marquants, c’est le récit d’une séance anniversaire très spéciale et émotionnelle qui a permis (1.) le plus fort orgasme de toute ma vie (pas le plus intense, mais le plus irréfréné) et (2.) le plus beau recadrage (ratage, on peut le dire !) de ma petite carrière de soumise…. Lisez-donc !
Nous sommes un couple Maître/soumise qui aime bien marquer les dates anniversaire de tout. Ça nous donne des excuses pour se faire des petits ou grand plaisirs que nous partageons avec beaucoup de délectation. Certains sont même partagés ici. Et puis Covid est passé par là, et puis d’autres soucis du quotidien, et on a bêtement manqué quelques célébrations, dernièrement. Mais enfin nous avons pu nous retrouver tous les deux en tête à tête, juste mon Maître adoré et moi, son unique soumise, pour célébrer comme il se doit la date anniversaire de notre signature de contrat.
Cette séance était donc spéciale à plus d’un titre :
- Elle marquait notre première année d’engagement mutuel avec nos droits, nos devoirs et, surtout, nos plaisirs intenses
- Elle succède à un nombre de célébrations/anniversaires ratés ou manqués en cette année 2020 globalement très décevante
- Elle avait dû être reportée et adaptée car le deuxième confinement a fait tomber à l’eau nos plans initiaux de la semaine précédente
- Elle a été préparée par…. moi! Ce qui est une difficulté ajoutée pour mon Maître adoré qui adore préparer tout lui-même et contrôler le déroulé de A à Z et qui, se fait, déteste l’imprévu ou les changements de plan de dernière minute, mais qui m’a néanmoins fait cet immense cadeau.
J’ai donc commencé par choisir dans notre Dirty Closet (l’armoire à plaisirs) TOUS les jouets, outils, tenues et accessoires dont j’avais envie.
Comme à mon habitude, étant de plus en plus masochiste à l’impact, je n’ai pas omis les sensuels mais sévères fouets…. Ils procurent du plaisir à mon Maître, à moi, et ils marquent ma peau délicieusement et durablement.
J’ai choisi d’autres accessoires aussi, ayant dans l’idée d’inviter mon Monsieur à m’utiliser à sa guise dans une première partie de séance, et travailler l’impact dans une deuxième partie. Pour la première partie j’avais prévu la tenue de femme objet (cagoule) et des vêtements de cuir et des objets métalliques pour l’inviter à la dureté.
Je savais qu’il en avait besoin.
J’ai même sorti les accessoires de torture que je n’aime pas beaucoup pour l’inviter à « se libérer » car je pensais cela nécessaire : pinces à linge, aiguilles, roulette de Wartenberg, electrostimulation… Pour la suite, j’avais sorti quelques fouets et les cravaches. L’impact est pour nous deux une valeur sûre…!
J’ai ensuite pris ma douche et procédé à un lavement anal soigneux. Ceci me permet d’être très à l’aise pour tous les jeux de dilatation ou les enchaînements « ass to mouth » par exemple, peu recommandés si l’hygiène préparatoire n’est pas parfaite.
Coiffée d’une tresse serrée (pour rentrer dans la cagoule) et parée d’un simple mascara noir sur les cils, j’ai enfilé la tenue que j’avais prévue pour accueillir mon Maître le moment venu. Cagoule, cuir et métal, pour le mettre à l’aise pour tous les débordements dont il pourrait ressentir l’appel.
J’ai ensuite entrepris d’inscrire sur ma peau quelques invitations à la luxure. Pour écrire en miroir, j’ai écrit les mots sur une feuille que j’ai ensuite recopiée sur ma peau, au maquillage waterproof, face au miroir du dressing de la chambre.
C’est alors seulement que j’ai fait signe à mon Maître, affairé dans la pièce à côté, que j’étais prête et enfin toute à lui.
20 minutes et une douche plus tard, il est arrivé dans la pièce que j’avais préparée pour nous.
Exprès, pour prendre le contrepied de ses éventuelles attentes, je ne l’ai pas attendu à genoux, la laisse en offrande. J’aime être originale et le cueillir d’une manière qu’il n’attend pas.
À son entrée, je lui tends donc la barre d’écartèlement fixée à l’un de mes deux poignets par une menotte, et l’invite implicitement à découvrir la scène et les accessoires que j’avais préparés, et à prendre les commandes.
Sans tarder, Maître m’attache le deuxième poignet et fait ainsi de moi sa chose. Le pouvoir qu’il m’avait prêté est repris.
Avant de me donner son premier ordre, et comme d’habitude, Maître inspecte sa propriété. Mon harnachement, ma douceur, ma concentration, mes orifices, ma préparation, ma soumission.
Avant je lubrifiais mon plus petit orifice. Désormais je ne le fais plus.
Il a l’habitude de faire plusieurs fois le tour de moi, en position d’attente, un tour de près, un tour de loin. Il m’effleure, m’observe, me jauge. J’aime reçois le sentiment mêlé de jugement et d’admiration. C’est comme ça à chaque fois, et ça me plaît !
Le premier ordre tombe.
À genoux, Ayamé.
Suce-moi.
Avec l’enthousiasme de la première descente de la semaine au ski, je m’exécute.
Je le suce. Sa queue est dure et vraiment très grosse. Mon Maître est dans une grande forme !!! Je fonds sur lui et sur sa queue. Plusieurs fois, il m’interromps et m’embrasse goulûment. Me baise profondément la bouche avec sa langue. Le « mode Loup » est activé. La soumise que je suis jubile…
Il me fait alors monter sur la table du salon. Sous la rampe halogène j’ai un peu chaud. C’est ce mélange d’inconfort, d’inconnu, de chaleur et d’amour qui m’excite le plus.
Maître enfonce sa queue en moi et me besogne avec force et méthode. La forme de son chibre est un peu magique. Dès qu’il entre en moi, les orgasmes promis se profilent à l’horizon. Ce n’est jamais arrivé que Maître ne prenne pas soin de mon plaisir. Cest son principe, sa fierté et sa générosité.
Après avoir pris ma bouche il me baise le cul. Puis la bouche. Puis la chatte. Puis la bouche. Le cul à nouveau. Il va partout. C’est à lui. Il fait ce qu’il veut.
Pour m’occuper pleinement il fait intervenir un gros double gode jelly qu’il me met tantôt en face de la bouche, de la chatte ou du cul. Je l’actionne. Je suis à l’aise et j’ai l’impression que mon Maître est plusieurs. Mon plaisir monte vite et les orgasmes commencent à arriver et se succèdent inexorablement.
Après une bonne demi-heure bien athlétique comme j’aime, mes orifices sont tous béants, trempés, dilatés et au bord de la jouissance. Ça pique parfois. Brûle même un peu. Il lui suffit de m’effleurer pour enclencher le prochain orgasme, et il ne se prive pas.
Tant et si bien que je fatigue. Je m’en fiche de tout. Je lâche prise. Je jouis encore et encore. Je ne miaule plus, je rugis et j’hurle.
J’exalte. Je lâche tout.
Mes cris sont gutturaux et tous mes menbres sont hors de contrôle.
Je me vois me raidir comme une poupée électrocutée. Je tressaille, la gorge déployée. Je transpire. Crampes. Plaisir. Perte de contrôle.
Un orgasme final dans cette série (le huitième?) Vient me terrasser et me fait trembler de la tête aux pieds, couler les larmes, sangloter. Mon corps est tétanisé. Mon esprit est parti ailleurs. Tout autour de moi il n’y a plus que Lui. C’est un peu comme si j’avais quitté le monde pour y revenir plus forte.
Il me laisse une minute ou deux dans mon abysse puis revient m’enlacer.
Après de longues minutes de récupération, il m’installe au sol et finit la première partie en m’offrant ses pieds, ce que j’adore. Je m’en occupe du mieux que je peux, pleine d’ocytocine que je suis, je ne suis sans doute pas très efficace. Mais je sais que mon Maître aime à me voir comme ça. Groggy et gauche d’avoir trop joui.
Nous avons fait une pause après ce premier temps fort. Couverts à la hâte, nous sortons dans le jardin. Boire, fumer, se détendre… puis nous rentrons placer les caméras pour une belle deuxième partie de séance dédiée à l’impact.
Tout est en place pour le deuxième volet de cette séance anniversaire et l’ambiance est au rendez-vous. Maître commence doucement. Il prend en main notre dernier signal whip fraîchement arrivé du Canada. Il l’a assoupli, huilé et pris en main depuis quelques semaines, mais c’est une première utilisation en séance qui commence là. Je suis prête, et j’ai hâte….
Maître commence très gentiment, il chauffe ma peau, mais joues surtout. J’aime lorsqu’il est ainsi taquin. La cravache courte est très agréable, mais ne fait pas l’effet habituel. Il me retourne ensuite, et entreprends de chauffer mes fesses à main nues…là encore, quelque-chose cloche.
Vient le fouet. Les premiers coups, pourtant dosés pour n’être qu’une entrée en matière, arrivent très fort sur moi. Je suis surprise et ne retrouve pas le plaisir et l’excitation habituelle d’un début de séance au fouet. J’essaie d’embrasser l’instant, d’accueillir le fouet et de recevoir la douleur comme un cadeau mais je ne ressens que le mal. Pas de bien. Je comprends vite que ça va aller de mal en pis, et j’essaie de compenser mais je n’y arrive pas.
Maître voit très vite que mon corps ne répond pas favorablement. Il voit aussi ma souffrance et mon désarroi et me propose un choix : on arrête ou on change de fouet. Après tout, celui-ci nous était tout nouveau. Peut-être pas correctement dosé…?
Je choisis de poursuivre avec un fouet que Maître et moi aimons beaucoup et connaissons bien. Une valeur sûre.
Mais rien à faire. C’est un échec et chaque coup m’éloigne -nous eloigne- de notre objectif.
Je pleure de rage et de déception. De honte aussi. Et de peur de ne plus savoir « bien prendre le fouet » comme tout le monde aime à dire à mon sujet. C’est une de mes grandes fiertés et à ce moment je suis certaine de l’avoir perdu. La masochiste que je suis est à terre.
Maître me console et nous coupons les caméras.
Les exploits au fouet, ce ne sera pas pour aujourd’hui….
Pour me remettre d’aplomb, Maître me câline puis prend à nouveau dans mes orifices encore gonflés et même endoloris pour me faire jouir encore.
C’est consternant comme c’est facile pour lui, il est irrésistible et fulgurant….
Avec son anatomie favorable et sa technique éprouvée, il panse ma tristesse en faisant voyager mon corps parmi les étoiles.
Vient alors un jeu que nous apprécions fort bien tout les deux : l’Uro… Mes orifices palpitent encore lorsque je sens son liquide chaud couler entre mes jambes. J’adore ça, c’est tout lui, tout à moi, tout pour moi.
A son ordre, je m’extrait de cette table qui aura été aujourd’hui le siège de bien des plaisirs, pour le boire goulument, me délecter de cette douce humiliation. Son gout est plus fort que d’habitude, je crois qu’il l’a fait exprès, après-tout, cette partie là n’était pas au programme. Je me sens sale, humiliée, salie par cet homme que j’aime, c’est a la fois un honneur et mon plus grand plaisir.
Puis il me « réveille » et me guide vers la salle de bain où il s’occupe de moi comme si j’étais le Diamant du Ritz. Cet homme… quelle classe !
Nous nous promettons alors une séance coquinou-caline le soir même pour rajouter du positif à cette partie ratée de séance.
Alors le soir j’ai choisi de le surprendre en ange noir…..
En cette fin de journée, la déception et la tristesse étaient effacées et c’est une délicieuse baise aussi hard que remplie d’amour et de respect mutuel qui a extasié nos corps une dernière fois avant la nuit.
Mon cul s’en souvient encore !
Dieu que cet homme est merveilleux.
Monsieur, une année est passée si vite. J’aimerais, si vous les acceptez, vous offrir toutes celles qui me restent à vivre.
À vos pieds.
Votre Ayamé.
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